Creation 1982 Square spectacles

The cardiac bidet

With "The cardiac bidet" we wanted to use space in a more scattered way. The street is a circulating crowd, thus the idea of a moving show that would allow to use natural spaces according to the scheduled scenes. It was a fresco-show made of different interventions.

The day would start with a very serious conference on the retrospective of the bidet hunt since the Middle Ages, and would finish with the Waterclash semi-final. Between the two, many out of the ordinary interventions on the empire of the bathtub and above all: the safari.

Four madmen in their rolling bath organize a marvellous safari in the jungle of pedestrian streets. “The cardiac bidet” is the madness of a world pushed to the extreme, where the radio is continuously broadcasting torture and toilet flushes music, while the hunters are having tea in their bath.

Previous
Next

Testimonials

« Mes souvenirs sont à la fois nets et flous. C'était à Grenoble en 1983. J'avais 21 ans. Le Royal de Luxe était là, place Grenette, pour le Bidet cardiaque ou un Waterclash, je ne sais plus mais les deux noms me parlent. Toutefois je me souviens clairement de la baignoire mobile et des ventouses, du joyeux bordel, ainsi que d'une réplique récurrente : "Dieu me savonne !". Après la prestation, j'ai pu échanger quelques mots avec la troupe. Habitant un petit appartement tout près du lieu de la prestation, les artistes m'ont demandés s'il était possible de prendre un moment de repos à mon domicile, ce que j'ai accepté avec le plus grand plaisir. Il faut dire que tous étaient d'une grande courtoisie et d'une extrême gentillesse. Ils m'ont donc suivi jusque chez-moi en ayant pris soin d'amener un peu de nourriture et de quoi se changer. J'ai fait du café et du thé. Ils se sont un peu toilettés et changés, mais ont surtout fait un break après un spectacle intense dans l'agitation urbaine... Nous avons échangé sur leurs spectacles, que je comparais alors aux performances artistiques (je connaissais mieux ce domaine que le théâtre). Ils m'ont laissés les quelques feuilles photocopiées de leur fiche technique de spectacle, et ont poursuivi leur voyage qui (comment aurais-je pu imaginer la suite) ne faisait que commencer... »

Jean DUBOIS - GRENOBLE, France - October 18, 2023

Previous
Next
Leave your comment

Press

« Jamais, depuis sans doute la terrible bataille où périt Artur, on ne vit combat de chevaliers plus apocalyptique, plus délirant, plus fantastique. A cheval, sur leur bidet (de salle de bains), les deux chevaliers, hauts en couleur, en gueule, en panache et en extravagance, s’affrontèrent avec une violence extrême. Ce fut un grand combat de chefs en couleurs : des seaux entiers coulèrent. Tout y passa, les coups de lance, les coups d’éponge, les spaghettis à travers la figure et la sauce tomate. Aucun ingrédient ne manqua. Pendant ce temps, alors qu’une musique angoissante disait tout le tragique de la situation, d’étranges juges se mirent à détruire tous les appareils électro-ménagers qu’ils avaient sous la main. La fin du monde semblait proche.  »

Le Provençal - 1982

« Insolite, en effet, que cette course folle de baignoires à moteur et de bidets "vélo-solex". Le bain de foule du "Royal de Luxe", lundi, aux Quatre-Saisons, et ce mardi, en fin d’après-midi, dans les rues piétonnes de Rodez a été un surprenant moment d’animation. Voilà, en tout cas, qui a donné quelques bonnes idées pour supporter la canicule…La rue s’est déridée et l’ambiance s’est débridée. C’est bien le propre de ces sympathiques "dingueries". Il y a un peu de purification dans l’air sous cette forme préalablement provocante qui ouvre à la rue les objets que l’intimité à l’habitude de sacraliser bien excessivement. Mais là s’arrête la philosophie. La fête, c’est le sens dessus-dessous….C’est l’explosion et le rire. Ça fait du bien de communier, de temps en temps, en "paillasses", heureux ! »

Journal Inconnu - 1983

Previous
Next