Création 1998 La saga des Géants

Retour d’Afrique

Anvers, Calais, Le Havre, Nantes

Cette création a été présentée en 1998 dans 4 villes : au Havre, du 5 au 7 juin, à l’invitation de la Scène Nationale Le Volcan ; à Nantes, du 26 au 28 juin, à l’invitation de la Ville de Nantes ; à Calais, du 11 au 14 juillet, dans le cadre de la programmation de la Scène Nationale Le Channel ; et à Anvers, du 6 au 9 août, à l’invitation du festival Zomer - 450 000 spectateurs.

Il était une fois un géant perdu sur un radeau, que la mer et les tempêtes avaient entraîné sur les côtes d'Afrique. Épuisé par son voyage, malade, il se mit à marcher droit devant lui, jusqu'au jour où il trouva un village de géants noirs occupés à déplacer les montagnes pour en faire de larges plaines cultivables.

N'ayant jamais vu de blancs, les grands noirs l'accueillirent d'abord avec curiosité. Ils lui construisirent une case et le soignèrent avec des rites qu'il trouva bien étranges. Un matin, il fut guéri.

Ils avaient de beaux animaux à cornes appelés Watusi qui pouvaient marcher sur les lacs et pénétrer sous la terre avec des charrues qu'ils poussaient devant eux. Chacun avait le sien.

Il passa de longues années tranquilles ; ils lui donnèrent un fils qu'il appela Petit Géant noir. Un jour, ce Petit Géant noir, étonné par les histoires de son père sur les petits hommes blancs, décida de quitter le village avec son Watusi pour passer sous la mer.

Alors le Géant partit à sa recherche et trouva sur son chemin l'autobus des petits hommes noirs qui acceptèrent de l'emmener dans les villes blanches qu'ils connaissaient.

Il parcourut le désert, soufflant sur les dunes pour les écarter, et traversa la Méditerranée, gonflant les voiles d'un bateau à trois mâts, qu'il sortit du fond de la mer. Arrivé sur la terre, l'autobus reprit la route.

Pour ce spectacle, de nouvelles machines à musique ont été imaginées comme le « yoyo à kora » et le « girodoumdoum » avec à leurs bords 53 musiciens africains dirigés par Adama Drame, musicien et percussionniste burkinabé de renom.

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Témoignages

« Un jour de 98, boulevard des 50 otages...en pleine adolescence décompléxée...je me trouve en fasse du petit géant et de ses liliputiens...AFRICA d'Ismaël Lô fait résonner la ville! Quel souvenir! Je ne peux plus entendre cette chanson sans frissonner de PLAISIR.
Maintenant maman, mes enfants m'accopmagnent à chacune de vos venues.
Bravo à tous »

jeanne - Nantes, France - 19 janvier 2018

« Découvert en 1998, ma plus tendre enfance... J'ai suivi les années d'après.. 2000...et pour finir 2006... 11 ans sans avoir cette sensation de souffle coupé... 11 ans à demander chaques années "quand reviennent-ils".,, Les voilà.. ce fut 3 jours remplis de magie, de souffle coupé,,. Aujourd'hui Lundi, c'est fini, aujourd'hui ils ne déambuleront plus dans les rues... J'espère les revoir un jour...rapidement... »

Céline - Le Havre, France - 10 juillet 2017

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Presse

« Le père et le fils se sont égarés dans les rues du Havre, se sont cherchés et bien entendu retrouvés. A deux, ils ont multiplié les occasions de faire la fête d’un quartier à l’autre. La magie Royal de Luxe s’est répétée à chaque rendez-vous.  »

Le Monde - 10/06/1998

« La parade en l’honneur du Géant et de son fils. Époustouflant.  »

Le Havre Libre - 08/06/1998

« Un spectacle démentiel comme seul Royal est capable d’en inventer.  »

Ouest-France - 27-28/06/1998

« 'Le Climat n’était pas le même qu’au pays, mais la chaleur humaine était bien présente’ a affirmé Adama Dramé (musicien Burkinabé).  »

La Voix du Nord - 15/07/1998

« En quatre ans le Géant n’a pas changé […] ‘Il n’a pas maigri… Il a toujours bon appétit… Il m’a regardé… Il n’a pas dû s’embêter en Afrique… Le fils ronfle comme son père…’ Des spectateurs.  »

Libération - 09/06/1998

« Toute une ville sous le charme. Sans exagérer. Pendant trois jours, Le Havre a célébré des retrouvailles émues avec un de ses enfants parti loin, un géant de 10 mètres de haut. […] Celui que tout le monde ici considère comme un membre évident de la famille est revenu d’Afrique avec un fils, trouvé là-bas.  »

La vie - 24/06/1998

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